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L’AIEA en 2021 – temps forts et réalisations marquantes

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Pour la première fois, l’AIEA a participé activement à une Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, la COP26, à Glasgow, pour mettre en lumière le rôle des technologies nucléaires dans la lutte mondiale contre le changement climatique. Elle y a organisé plusieurs manifestations et son Directeur général, Rafael Mariano Grossi, y a conduit une délégation d’experts afin de présenter la contribution de la science et de la technologie nucléaires, dont l’électronucléaire, à l’atténuation et à la surveillance du changement climatique et à l’adaptation à ce changement.

L’AIEA a approuvé l’admission du Samoa, devenu ainsi le 173e État Membre. Elle a également noué de nouveaux partenariats avec d’autres organisations internationales, notamment la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et l’Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice (UNICRI), ainsi qu’avec des ONG comme Women in Nuclear Global (WiN).

L’AIEA s’efforce de parvenir à une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Secrétariat et d’accroître la participation des femmes dans le secteur nucléaire en général. Le programme de bourses Marie Sklodowska-Curie a été lancé à cette fin en 2020 et, cette année, les premières boursières ont obtenu leur diplôme de master dans diverses disciplines liées au nucléaire.

L’AIEA a lancé de nombreuses autres initiatives en 2021, dont une intitulée Technologie nucléaire au service de la lutte contre la pollution par le plastique (NUTEC Plastics), qui aide les pays à intégrer les techniques nucléaires dans leurs stratégies de lutte contre la pollution marine par le plastique.

L’AIEA a continué de vérifier et de contrôler la mise en œuvre par l’Iran des engagements relatifs au nucléaire pris dans le cadre du Plan d’action global commun (PAGC). Cependant, depuis février 2021, les activités de vérification et de contrôle de l’Agence ont été entravées par la décision de l’Iran de cesser d’honorer ces engagements. Une série d’accords temporaires conclus par l’Iran et l’AIEA a permis de maintenir la continuité des connaissances pendant une grande partie de l’année.

Changement climatique et COP26

La manifestation #Atoms4Climate s’est tenue à l’Action Hub de la Conférence sur le changement climatique de 2021 (COP26), au Scottish Event Campus, à Glasgow (Écosse). (Photo : D. Calma/AIEA)

À la COP26, l’AIEA a concouru, avec plusieurs gouvernements, organisations et groupes de jeunes, à mettre la science et la technologie nucléaires à l’ordre du jour. Continuant d’aider les pays à utiliser cette science et cette technologie pour combattre le changement climatique, elle a organisé une série de manifestations de haut niveau pour mettre en relief le rôle crucial de l’énergie nucléaire dans la lutte contre la crise climatique et faire mieux connaître la contribution majeure que la science et la technologie nucléaires apportent déjà à la surveillance du changement climatique et à l’adaptation à ce changement.

Durant la Conférence, M. Grossi a été interrogé par des médias de premier plan sur la place des technologies nucléaires dans la lutte contre le changement climatique, et il s’est entretenu en direct à l’Action Hub avec une journaliste du Financial Times, expliquant comment le monde peut surmonter à la fois la crise climatique et la crise de l’approvisionnement énergétique. En marge de cette manifestation, il a rencontré des dizaines de dirigeants et de décideurs mondiaux, avec lesquels il a discuté de la façon dont leurs pays et régions pourraient tirer parti de la science nucléaire et de ses nombreuses applications pour lutter contre le changement climatique. Par ailleurs, l’AIEA a organisé un débat multipartite de haut niveau sur le thème « L’innovation nucléaire pour un monde sans émissions nettes », au cours duquel les intervenants ont débattu de l’importance de la coopération internationale pour la transition vers le « zéro net ». Plusieurs autres manifestations de l’AIEA ont mis en lumière le rôle du nucléaire dans l’adaptation de la gestion des systèmes agricoles et des ressources naturelles face aux défis posés par le changement climatique.

En prélude à la COP26, l’AIEA a organisé des webinaires et publié des rapports soulignant le rôle majeur que joue l’électronucléaire, avec les autres sources d’énergie bas carbone, dans la lutte contre le changement climatique et la réalisation des objectifs de développement durable. Elle a publié un rapport intitulé Nuclear Science and Technology for Climate Adaptation and Resilience, qui décrit la façon dont les techniques nucléaires peuvent aider le monde à s’adapter au changement climatique et à mieux résister aux phénomènes météorologiques extrêmes. Un autre rapport spécial, Nuclear Energy for a Net Zero World, souligne le rôle crucial que joue l’électronucléaire dans la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris et du Programme de développement durable à l’horizon 2030 en remplaçant le charbon et les autres combustibles fossiles, en concourant au déploiement de l’énergie renouvelable et en fournissant une grande quantité d’hydrogène propre à moindre coût.

Électronucléaire

Intérieur du réacteur JEEP II, au centre de recherche de Kjeller (Norvège). (Photo : IFE)

Pour la première fois depuis l’accident de Fukushima Daiichi, survenu il y a dix ans, l’AIEA a revu à la hausse ses projections de croissance de la capacité électronucléaire pour la production d’électricité au cours des prochaines décennies. Ce changement dans les prévisions annuelles de l’AIEA concernant cette source d’énergie bas carbone survient alors que le monde entend se détourner des combustibles fossiles pour lutter contre le changement climatique.

En plus du rapport de l’AIEA intitulé Nuclear Energy for a Net Zero World, des nouvelles études ont été publiées dans le cadre d’un projet de recherche coordonnée (PRC) de trois ans pour mieux illustrer les possibilités d’accroître l’utilisation de l’électronucléaire en vue d’atteindre des objectifs nationaux d’atténuation du changement climatique plus ambitieux.

L’AIEA a publié son premier guide sur la collaboration des parties prenantes aux programmes nucléaires, intitulé Stakeholder Engagement in Nuclear Programmes, afin d’aider les pays à collaborer avec les parties prenantes tout au long du cycle de vie des installations nucléaires — de l’extraction et du traitement de l’uranium au déclassement, en passant par la construction et la mise en service de réacteurs, l’utilisation d’applications non électriques et la gestion des déchets radioactifs.

En septembre, l’AIEA a lancé la Plateforme sur les petits réacteurs modulaires (PRM) et leurs applications pour aider les pays du monde entier à développer et à déployer cette technologie électronucléaire émergente. La Plateforme permet aux experts d’accéder en un point unique à l’ensemble des services et des connaissances de l’AIEA concernant les PRM, du développement et du déploiement de technologies (y compris pour les applications non électriques) à la sûreté, la sécurité et les garanties nucléaires.

Sciences et applications nucléaires

Mise à l’honneur des contributeurs au projet ReNuAL2. (Photo : AIEA)

En septembre, l’AIEA a consacré son forum scientifique à l’étude de la manière dont la science nucléaire peut aider le monde à se préparer à de futures épidémies de zoonoses. Les intervenants ont dit considérer que le projet d’Action intégrée contre les zoonoses (ZODIAC) de l’AIEA était une initiative importante et opportune pour renforcer les capacités de faire face aux pandémies à l’aide des techniques nucléaires et connexes. Les participants au forum ont conclu qu’il était essentiel d’améliorer la coordination, la collaboration et la communication en vue de progresser scientifiquement en matière de recherche, de détection rapide et de surveillance des zoonoses pour prévenir ou contenir la prochaine épidémie ou pandémie de maladie comme la COVID-19.

La 28e Conférence de l’AIEA sur l’énergie de fusion (FEC 2020), organisée par l’AIEA et accueillie par le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et l’Organisation ITER, a mis en vedette les dernières avancées en matière de science et technologie de la fusion. Reportée à mai 2021 en raison de la pandémie de COVID-19, elle s’est tenue en ligne et a rassemblé près de 4 000 participants du monde entier. Pendant une semaine, ceux-ci se sont penchés sur les grandes questions physiques et technologiques et sur les concepts innovants touchant directement l’utilisation de la fusion nucléaire comme future source d’énergie. La Conférence a comporté plus de cent exposés scientifiques d’éminents chercheurs et ingénieurs spécialistes en la matière, de nombreuses visites virtuelles d’ITER et d’autres laboratoires de recherche sur la fusion, des stands d’exposition virtuels et des manifestations parallèles sur des sujets tels que l’histoire des FEC, le rôle des femmes dans la fusion et les possibilités de formation dans ce domaine.

Le 30 septembre 2021, les Laboratoires de l’environnement de l’AIEA à Monaco ont célébré leur 60e anniversaire. Ces installations de recherche sans équivalent dans le système des Nations Unies ont été créées afin de fournir aux États Membres de l’AIEA les outils et les connaissances nécessaires pour comprendre et résoudre les problèmes les plus urgents concernant l’environnement marin. L’AIEA a organisé plusieurs manifestations sur site et hors site pour fêter cet anniversaire.

En octobre, l’AIEA a tenu sa toute première réunion technique sur l’intelligence artificielle au service de la technologie nucléaire et des applications nucléaires, offrant une vue d’ensemble des technologies de pointe actuelles, des défis à relever et des possibilités d’accélérer les progrès concernant l’intégration de l’intelligence artificielle dans la science, la technologie et les applications nucléaires — dans les domaines de la santé humaine, de l’eau et l’environnement, de l’alimentation et l’agriculture, des données, de la physique, de la fusion, de la sécurité et de la vérification nucléaires, de l’électronucléaire et de la radioprotection. La réunion a permis d’engager un dialogue mondial sur le potentiel de l’intelligence artificielle dans le domaine nucléaire et sur les implications de son utilisation, notamment en termes d’éthique et de transparence. Par ailleurs, lors du sommet mondial AI for Good de 2021, l’AIEA s’est associée à l’Union internationale des télécommunications (UIT) et à 37 autres organismes des Nations Unies afin de recenser les applications de l’intelligence artificielle qui permettront d’atteindre plus rapidement les objectifs de développement durable des Nations Unies.

Grâce à l’augmentation constante du nombre de pays donateurs, dont des pays en développement et des nouveaux contributeurs, la phase finale d’un projet majeur de rénovation des laboratoires des applications nucléaires de l’AIEA à Seibersdorf, près de Vienne, pourra bientôt passer à l’étape suivante : la mise en chantier. En septembre, M. Grossi a dévoilé un nouveau mur des donateurs destiné à honorer les contributeurs à la phase 2 du projet de modernisation, intitulée Rénovation des laboratoires des applications nucléaires (ReNuAL2). Cette phase comprend la construction d’un nouveau bâtiment pour trois laboratoires (le Laboratoire de la sélection des plantes et de la phytogénétique, le Laboratoire des sciences et de l’instrumentation nucléaires et le Laboratoire de l’environnement terrestre) ainsi que de nouvelles serres et l’achèvement de la modernisation du Laboratoire de dosimétrie. Les travaux devraient commencer au premier trimestre de 2022 et s’achever avant la fin de 2023.

Cette année, l’AIEA a organisé une série de tables rondes régionales consacrées à NUTEC Plastics et a examiné les moyens de résoudre le problème de la pollution plastique marine grâce au nucléaire avec des partenaires d’Afrique, des Amériques, de la région Asie et Pacifique ainsi que d’Europe et d’Asie centrale. Lors de ces réunions, les experts de l’AIEA ont présenté l’initiative NUTEC Plastics, qui aide les pays à intégrer les techniques nucléaires dans leurs stratégies de lutte contre la pollution par le plastique. L’initiative fait fond sur l’action de l’AIEA visant à lutter contre la pollution par le plastique grâce à la surveillance du milieu marin par des techniques de traçage isotopique et au recyclage basé sur la technologie des rayonnements. Elle fournit des données scientifiques permettant de caractériser et d’évaluer la pollution marine par les microplastiques, tout en montrant que les rayonnements ionisants peuvent être utilisés pour recycler le plastique et transformer les déchets plastiques en ressources réutilisables.

Sûreté et sécurité nucléaires

Des experts de l’AIEA et du Centre de recherche et de développement en technologie nucléaire de La Paz (Bolivie) déterminent les couches de sécurité potentielles de l’irradiateur polyvalent. [Photo : Agence bolivienne de l’énergie nucléaire (ABEN)]

Les moyens de renforcer encore la sûreté nucléaire dans le monde au cours des dix prochaines années ont été au centre de l’attention à la Conférence internationale sur la décennie de progrès après Fukushima Daiichi, qui s’est tenue à Vienne en novembre. Les participants ont fait le point sur les enseignements tirés et les mesures prises depuis l’accident et ont cherché des moyens de renforcer encore la sûreté nucléaire. Ils ont mis l’accent sur l’approche de l’amélioration continue, qui suppose que les pays évaluent en permanence les améliorations en matière de sûreté en utilisant les méthodes d’évaluation des risques et des dangers les plus récentes. Ils ont aussi souligné qu’une communication efficace avec le public était essentielle pour instaurer la confiance, établir la crédibilité des décideurs et soutenir un cadre solide de préparation et de conduite des interventions d’urgence.

La Conférence internationale sur l’intensification de la préparation à la conduite des interventions d’urgence aux niveaux national et international, qui s’est tenue au Siège de l’AIEA, à Vienne, et en ligne en octobre 2021, a rassemblé plus de 550 participants de 90 pays sur place et en ligne. Les participants ont conclu que la coopération et la coordination dans le cadre d’un système de gestion unifié qui soit testé régulièrement, associe toutes les parties prenantes compétentes et définisse clairement les rôles et les responsabilités étaient primordiales pour garantir une préparation et une conduite efficaces des interventions en cas de situation d’urgence nucléaire ou radiologique.

La Conférence internationale sur la sûreté et la sécurité du transport des matières radioactives s’est tenue en ligne en décembre. L’objectif était d’aider les participants à mieux comprendre les questions liées à la sûreté et à la sécurité du transport et à l’interface entre les deux afin d’éclairer la mise en place ou le renforcement de leurs infrastructures réglementaires en la matière.

En octobre, l’AIEA a, avec 77 États Membres et 12 organisations internationales, organisé un exercice d’intervention d’urgence international de deux jours pour tester les mesures d’intervention prises face à un accident simulé dans une centrale nucléaire. Ce type d’exercice à grande échelle - appelé « exercice au titre des conventions de niveau 3 » (ConvEx-3) - est l’exercice d’intervention d’urgence le plus complexe et de plus haut niveau organisé par l’AIEA.

Les participants à la Conférence internationale de l’AIEA sur la gestion des déchets radioactifs : des solutions durables pour l’avenir, organisée en novembre au Siège de l’AIEA, à Vienne, et en ligne, ont fait le point sur les progrès et les pratiques les plus récentes en matière de gestion des déchets radioactifs.

Les progrès constants réalisés dans l’application du Code de conduite pour la sûreté des réacteurs de recherche par les autorités et les exploitants du monde entier ont renforcé la sûreté nucléaire à l’échelle mondiale. L’assistance fournie par l’AIEA aux États Membres à cet égard a permis d’accroître considérablement la sûreté, notamment celle des réacteurs en arrêt prolongé, améliorant le contrôle réglementaire et la gestion du vieillissement.

Le Centre de formation et de démonstration sur la sécurité nucléaire de l’AIEA, dont la mise en service est prévue en 2023, a été établi cette année à Seibersdorf. Il contribuera à renforcer les capacités des pays de lutter contre le terrorisme nucléaire dans des domaines tels que le trafic illicite de matières nucléaires et la protection physique des installations et des grandes manifestations publiques.

Cette année marque le 25e anniversaire du Service consultatif international sur la protection physique (IPPAS) de l’AIEA, qui totalise 96 missions, dont 22 de suivi, dans 57 pays. Ce service d’examen par des pairs, assuré par des experts internationaux et des spécialistes de l’AIEA, vise à faire le point sur la sécurité nucléaire d’un pays ou d’une installation. Dans le cadre des missions IPPAS, une équipe internationale d’experts examine le régime de sécurité nucléaire d’un pays et le compare aux directives internationales et aux meilleures pratiques, en particulier l’Amendement de 2005 à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires (A/CPPMN) et les publications de la collection Sécurité nucléaire de l’AIEA.

Coopération technique

En Europe orientale et en Asie centrale, au moins 280 futurs spécialistes de la radioprotection ont suivi des cours de troisième cycle en anglais et en russe. (Photo : Institut international Sakharov pour l’environnement, Russie)

Le programme de coopération technique de l’AIEA a bénéficié à 146 pays cette année, dont 35 appartenant à la catégorie des pays les moins avancés. L’AIEA s’est efforcée en particulier de mobiliser les jeunes professionnels et les futurs spécialistes du nucléaire et d’établir un dialogue avec eux en continuant de soutenir l’organisation de cours de troisième cycle, en participant à des manifestations internationales pour la jeunesse et en promouvant la participation des jeunes.

Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, l’AIEA a, comme en 2020, fourni du matériel et de l’équipement aux pays du monde entier pour les aider à effectuer des tests de réaction de polymérisation en chaîne (PCR). Elle a répondu aux demandes d’assistance des pays dès le début de la pandémie, fournissant à ce jour du matériel de diagnostic et des accessoires associés à plus de 300 laboratoires dans 130 pays. Elle a également dispensé des formations en ligne et offert un appui individualisé aux laboratoires. En collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’AIEA continue de fournir une assistance aux experts du monde entier et de leur communiquer des consignes générales, des informations sur les réactifs et des données de validation.

Malgré la pandémie de COVID-19 en cours, l’AIEA a continué d’aider activement ses États Membres à utiliser la technologie nucléaire à des fins de développement, appuyant l’élaboration et la signature d’un nombre record de 18 programmes-cadres nationaux (PCN) cette année. Un programme-cadre national (PCN), élaboré par le gouvernement en collaboration avec le Secrétariat, définit les principaux besoins et les priorités mutuellement convenus en matière de développement auxquels doivent répondre les activités de coopération technique.

Garanties

Des inspecteurs des garanties de l’AIEA vérifient que les matières nucléaires sont utilisées à des fins pacifiques. (Photo : AIEA)

La déclaration d’ensemble pour 2020, publiée en juin, souligne que la quantité de matières nucléaires et le nombre d’installations nucléaires soumises aux garanties de l’AIEA ne cessent d’augmenter et présente les constatations et les conclusions de l’AIEA relatives aux garanties pour tous les États ayant fait l’objet de garanties au cours de l’année. En dépit de la pandémie de COVID-19, l’AIEA est parvenue à maintenir sa capacité de tirer des conclusions indépendantes et solidement étayées concernant les garanties et à effectuer les activités de vérification nucléaire sur le terrain qui étaient les plus critiques du point de vue des délais.

En 2021, l’AIEA a continué de vérifier et de contrôler la mise en œuvre par l’Iran des engagements relatifs au nucléaire pris dans le cadre du Plan d’action global commun (PAGC). Cependant, depuis février 2021, les activités de vérification et de contrôle de l’Agence ont été entravées par la décision de l’Iran de cesser d’honorer ces engagements. Un accord temporaire conclu par l’Iran et l’AIEA en février a facilité le maintien de la continuité des connaissances. En mai, M. Grossi a déclaré qu’il avait convenu avec l’Iran de prolonger d’un mois les activités de vérification et de contrôle nécessaires menées par l’Agence dans ce pays. En septembre, le Vice-Président et chef de l’OIEA et le Directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, ont publié une déclaration commune lors de la visite de ce dernier à Téhéran. En décembre, l’AIEA et l’Iran sont parvenus à un accord concernant l’installation de nouvelles caméras de surveillance à l’atelier de fabrication de composants pour centrifugeuse de Karaj (Iran).

Les activités nucléaires de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), également appelée Corée du Nord, restent une source de préoccupation majeure pour l’AIEA. M. Grossi a souligné que l’Agence renforçait sa capacité de jouer son rôle essentiel dans la vérification du programme nucléaire de la RPDC.

 

Dernière mise à jour : 20/01/2022

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