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L’AIEA et le Japon conviennent d'un calendrier pour l’examen de la sûreté du rejet d’eau à Fukushima Daiichi

49/2021
Tokyo (Japon)

Participants, de gauche à droite : M. NAGAYOSHI Shoichi, Directeur, Division de la coopération internationale sur l’énergie nucléaire, Ministère des affaires étrangères ; M. SAITO Atsushi, Directeur, Division de la non-prolifération, des sciences et de l’énergie nucléaires, Ministère des affaires étrangères ; M. YUMOTO Keiichi, Directeur général des interventions en cas de catastrophe ou d’accident nucléaire, Ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie (Agence des ressources naturelles et de l’énergie) ; M. HONSEI Kozo, Ambassadeur, Directeur général, Département du désarmement, de la non-prolifération et des sciences, Ministère des affaires étrangères ; Mme Lydie EVRARD, Directrice générale adjointe et Chef du Département de la sûreté et de la sécurité nucléaires de l’AIEA ; M. Gustavo CARUSO, Directeur chargé de la coordination du projet de l’AIEA ; M. Eric FREEMAN, administrateur de programme, Département de la sûreté et de la sécurité nucléaires de l’AIEA ; Mme TANABE Yuki, Directrice des questions internationales, Bureau des interventions en cas d’accident nucléaire, Ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie (Agence des ressources naturelles et de l’énergie).

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et le Japon ont convenu d’un calendrier de mission initial et d’autres modalités de mise en œuvre de l'examen pluriannuel de l’AIEA et de contrôle de la sûreté du projet de rejet de l’eau traitée de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.

Le Japon devrait commencer le rejet de l’eau traitée en 2023. Conformément à l’engagement du Directeur général, Rafael Mariano Grossi, à fournir l’appui de l’AIEA avant, pendant et après les opérations de rejet, la première d’une série de missions préparatoires d’examen technique de l'AIEA sur place aura lieu plus tard cette année. L’équipe spéciale de l’AIEA chargée d’examiner le rejet de l’eau traitée se réunira dans les semaines à venir pour préparer ces examens.

Une équipe de l’AIEA, dirigée par Lydie Evrard, Directrice générale adjointe et chef du Département de la sûreté et de la sécurité nucléaires, a rencontré de hauts responsables au Japon cette semaine pour lancer officiellement le processus d’examen et convenir d’un calendrier, de la portée initiale de chaque mission et d’autres détails.

« Je me félicite de ce que le Japon ait invité l’AIEA à effectuer son premier examen technique avant la fin de cette année. Le Japon montre ainsi qu'il appuie la présence de l’AIEA durant toute l'opération de rejet de l'eau traitée », a déclaré le Directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi.

Durant sa visite au Japon, du 7 au 9 septembre, l’équipe de l’AIEA a rencontré de hauts responsables du Ministère des affaires étrangères, du Ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie et de l’Autorité japonaise de réglementation nucléaire. Ils se sont entendus sur les trois volets principaux de l’examen de l’AIEA :

  • les aspects relatifs à la sûreté ;
  • les activités de réglementation ;
  • le contrôle radiologique de l’environnement.

L’assistance de l’AIEA au Japon prendra la forme d’examens et d’un suivi qui permettront de confirmer que l'opération de rejet de l’eau traitée au cours des décennies à venir est conforme aux normes internationales de sûreté. L'examen reposera en particulier sur les informations transmises par le Japon et les missions techniques sur place.

Mercredi, l’équipe de l’AIEA s’est également rendue au site de Fukushima Daiichi pour suivre l'évolution de la situation en observant les activités sur place et en visitant les principaux lieux du projet d'examen.

« Ce projet sera le premier de ce type pour l'Agence, compte tenu de ses spécificités techniques, de la durée des opérations de rejet et de l’intérêt et de l’attention qu'il suscite au niveau international et régional », a déclaré la Directrice générale adjointe, Lydie Evrard. « Notre objectif premier sera d’examiner la mise en œuvre du projet du point de vue de la sûreté et de la transparence. Nous veillerons à ce que notre examen soit exhaustif et objectif et à ce que ses résultats soient communiqués de manière claire à la communauté internationale. Notre visite et les réunions de cette semaine ont été très productives et ont confirmé que toutes les parties sont attachées et dévouées à cette mission. »

En avril de cette année, le Japon a annoncé sa décision de rejeter l'eau traitée en mer et sollicité l’assistance de l’AIEA afin que ce rejet se fasse dans le respect des normes internationales de sûreté. Les normes de sûreté de l’AIEA constituent une référence mondiale pour la protection des personnes et de l'environnement et contribuent à un niveau de sûreté élevé et harmonisé à travers le monde. L’AIEA et le Japon se sont entendus en juillet sur le mandat du projet.

L’équipe spéciale de l’AIEA chargée d’examiner le rejet, qui comprend des experts internationalement reconnus de différents États Membres, a été créée pour superviser le programme d’assistance technique et examiner les plans et activités connexes.

Depuis 2011, l’AIEA fournit une assistance technique pour soutenir l'action du Japon à Fukushima Daiichi dans des domaines tels que le contrôle radiologique, la remédiation, la gestion des déchets et le déclassement.

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