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L'AIEA et le Japon conviennent d'entamer la mise en œuvre d’un projet d’examen et de suivi des rejets d’eau à la centrale de Fukushima Daiichi

45/2021
Vienne (Autriche)

Le Directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, a rencontré S. E. M. Kajiyama Hiroshi, Ministre japonais de l’économie, du commerce et de l’industrie (METI), lors de sa visite officielle au Siège de l’AIEA, à Vienne (Autriche), le 19 août 2021. (Photo : Dean Calma / AIEA)

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et le Japon sont convenus ce jour d’entamer au mois de septembre l’examen de sûreté sur site des rejets d’eau à Fukushima Daiichi. À l’issue des entretiens qui ont eu lieu aujourd’hui entre le Directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, et le Ministre japonais de l’économie, du commerce et de l’industrie, Hiroshi Kajiyama, il a été décidé que des responsables de l’AIEA se rendraient sur place au Japon pour passer en revue les plans et activités ayant trait aux rejets d’eau.

Le Japon a annoncé en avril 2021 que les Principes de base qui avaient été retenus prévoyaient de rejeter l’eau traitée dans la mer dans un délai d’environ deux ans. Peu après cette annonce, le Japon a sollicité l’assistance de l’AIEA, requête à laquelle l’Agence a répondu favorablement. Cette visite sera la première d’une série de missions que l’Agence mènera ces prochaines années pour remplir l’engagement qu’elle a pris d’apporter son concours au Japon avant, pendant et après les opérations de rejet, opérations qui devraient s’étaler sur des décennies.

« La réunion que nous avons tenue aujourd’hui avec le Ministre Kajiyama constitue une étape importante de nos préparatifs en vue de l’appui qui sera apporté au Japon concernant l’évacuation de l’eau », a indiqué le Directeur général, Rafael Mariano Grossi. « Le fait que le Japon ait invité l’Agence à effectuer sa première visite sur place dès le mois de septembre, en dépit de la pandémie, témoigne de la volonté des autorités japonaises de mener à bien l’ensemble de ces opérations de manière sûre et transparente. Les réunions et activités sur site viendront renforcer notre conviction que les rejets d’eau se dérouleront conformément aux normes internationales de sûreté, dont le but est de protéger les populations et l’environnement. »

Lors de leur première visite en septembre, les hauts responsables de l’AIEA rencontreront des représentants des autorités japonaises et des experts techniques à Tokyo et à Fukushima.  Ces discussions donneront le coup d’envoi à la mise en œuvre du projet de l’AIEA destiné à s’assurer que lesdits rejets n’ont pas d’effets néfastes sur les populations ou l’environnement.

Le Ministre Kajiyama s’est félicité de cette nouvelle étape dans la longue histoire de l’aide fournie au Japon par l’AIEA. « L’AIEA s’emploie, en étroite coopération avec notre pays, à soutenir les efforts que nous déployons pour faire face aux conséquences de l’accident de Fukushima-Daiichi. L’Agence jouera un rôle essentiel, qui consistera à suivre de près notre plan d’évacuation en mer de l’eau traitée et à vérifier qu’il est exécuté de manière sûre. »

En juillet 2021, l’Agence et le Japon se sont mis d’accord sur la portée de l’assistance technique à fournir. L’AIEA examinera les plans et activités retenus par le Japon au regard des normes internationales de sûreté et apportera son concours au suivi environnemental des effets des rejets sur l’eau de mer, les sédiments marins et les poissons à proximité de la centrale de Fukushima Daiichi.  Une équipe spéciale de l’AIEA a été chargée de mettre en œuvre un programme d’activités très précis. Elle est composée d’experts techniques reconnus à l’échelle internationale originaires des États Membres, notamment de la région, qui travailleront sous l’autorité du Secrétariat de l’Agence.

Depuis 2011, l’AIEA dispense une assistance technique destinée à soutenir les efforts déployés par le Japon dans des domaines tels que le contrôle radiologique, la remédiation, la gestion des déchets et le déclassement. Au cours de la réunion tenue ce jour, les deux parties ont également discuté du cinquième examen international par des pairs de la feuille de route à moyen et à long terme du Japon pour le déclassement de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi de la TEPCO et ont décidé de renforcer leur coopération relative à la mise en valeur des ressources humaines dans le secteur nucléaire et à l’information du public concernant l’énergie nucléaire.

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