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L’institut nucléaire du Maroc et l’AIEA renforcent leur partenariat pour appuyer la diffusion des techniques nucléaires en Afrique

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Najat Mokhtar, Directrice générale adjointe de l’AIEA, remet à Azzeddine Farhane, Ambassadeur du Maroc en Autriche et Représentant permanent auprès de l’Office des Nations Unies et des organisations internationales à Vienne, une plaque désignant à nouveau le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) du Maroc comme centre collaborateur de l’AIEA. (Photo : AIEA)

Le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) du Maroc est devenu le premier organisme nucléaire d’Afrique à collaborer avec l’AIEA dans plus d’un domaine des applications nucléaires en tant que centre collaborateur.

Les deux organisations ont signé un accord la semaine dernière pour étendre leur coopération, ajoutant à la gestion des ressources en eau la protection environnementale et les applications industrielles.

« L’AIEA et le CNESTEN renforceront ensemble les capacités des États Membres de l’AIEA d’utiliser les radio-isotopes et les techniques radiologiques pour rendre les processus industriels plus sûrs et plus propres », a déclaré la Directrice générale adjointe et Cheffe du Département des sciences et des applications nucléaires de l’AIEA, Najat Mokhtar, lors de la cérémonie de signature tenue virtuellement cette semaine.

Les techniques radiologiques font partie des méthodes les plus économiques et les plus respectueuses de l’environnement dans plusieurs domaines de recherche et sont donc de plus en plus prisées dans l’industrie. Les travaux de l’AIEA et du CNESTEN porteront avant tout sur les techniques nucléaires non invasives telles que les essais non destructifs, le radiotraçage et les applications des sources scellées.

Dans le domaine de la gestion des ressources en eau, les deux institutions travailleront de concert pour promouvoir l’utilisation des outils d’hydrologie isotopique au Maroc et, plus largement, en Afrique et au Moyen-Orient. Elles concluront des accords de collaboration avec des institutions africaines compétentes en la matière et organiseront des formations sur les méthodes d’analyse et les applications des outils géochimiques et isotopiques.

« La coopération scientifique et technique entre le CNESTEN et l’AIEA a renforcé l’utilisation de la technologie nucléaire en Afrique. Face aux changements climatiques et à la croissance démographique de l’Afrique, les applications nucléaires joueront un rôle encore plus important en favorisant une industrie plus verte, en améliorant la protection environnementale et en augmentant la disponibilité et la qualité de l’eau », a affirmé le Directeur général du CNESTEN, Khalid El Mediouri.

Depuis que le CNESTEN a été désigné centre collaborateur pour la première fois en 2015, il a contribué aux activités de l’AIEA relatives à l’évaluation et à la gestion des ressources en eau :

  • en réalisant des études hydrologiques sur les principales questions de disponibilité et de qualité de l’eau de plusieurs bassins et aquifères au Maroc ;
  • en formant plus de 60 contreparties de projets de coopération technique de l’AIEA en Afrique ;
  • en participant aux tests de compétence organisés par l’AIEA ;
  • en réalisant des milliers d’analyses isotopiques aux fins des études hydrologiques nationales et des projets parrainés par l’AIEA.

« Cet accord est une étape importante dans la coopération durable de l’AIEA et du CNESTEN, et une occasion précieuse de renforcer encore notre collaboration pour accroître l’utilisation des techniques nucléaires et isotopiques en Afrique », a déclaré Azzeddine Farhane, Ambassadeur et Représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies et des organisations internationales à Vienne, en soulignant que la signature de l’accord survient alors que le Maroc assure la présidence de la 64e session de la Conférence générale de l’AIEA.

Centres collaborateurs de l’AIEA

Pour promouvoir l’utilisation pratique des technologies nucléaires, l’AIEA collabore avec des institutions désignées dans les États Membres partout dans le monde. Dans le cadre du réseau de centres collaborateurs, ces institutions aident l’AIEA en effectuant des travaux de recherche-développement originaux et des formations de l’AIEA sur la science et à la technologie nucléaires et leur application sûre et sécurisée. Il existe actuellement 46 centres collaborateurs dans le monde et des discussions sont en cours dans plusieurs pays pour en établir de nouveaux.

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