Section des réacteurs de recherche

Cette section aide les États Membres à chaque étape du cycle de vie d’un réacteur de recherche, notamment dans le développement de l’infrastructure nécessaire à la sûreté et à la sécurité de la construction, de l’exploitation et de l’utilisation. Elle aide en outre les États Membres qui en font la demande à réduire la quantité d’uranium hautement enrichi utilisée dans leurs réacteurs de recherche.

Les travaux de la Section portent sur l’utilisation des réacteurs de recherche, les questions relatives à l’infrastructure, leur exploitation, leur maintenance, et le cycle du combustible. Elle contribue à promouvoir l’utilisation optimale des réacteurs de recherche et, à cette fin, offre des formations sur le renforcement des capacités d’utilisation de ces réacteurs dans les applications industrielles, médicales, agricoles et académiques. Elle aide également à créer des partenariats et des réseaux en vue d’appuyer la mise en œuvre de projets internationaux plus grands.

De la planification et de l’innovation au cycle du combustible

Les États Membres qui envisagent de construire ou construisent de nouveaux réacteurs de recherche peuvent s’appuyer sur l’expertise de l’AIEA qui les aidera à évaluer et à développer leur infrastructure nucléaire nationale. La Section fournit cet appui et apporte son concours aux États Membres dans la mise en valeur des ressources humaines et le renforcement des capacités lorsqu’ils lancent des programmes relatifs à la science et à la technologie nucléaires. Elle offre également des examens internationaux par des pairs, comme les missions d’Évaluation intégrée de l’infrastructure des réacteurs de recherche (IRRIA).

La Section travaille aussi sur le cycle du combustible nucléaire des réacteurs ainsi que sur les phases du cycle du combustible et aide les États Membres dans l’élaboration et la qualification, de nouveaux combustibles à l’uranium faiblement enrichi pour les réacteurs de recherche, et de cibles pour la production de radio-isotopes. Elle les aide à résoudre les problèmes d’approvisionnement en combustible neuf et de gestion du combustible usé.

Sur demande, la Section aide également les États à convertir les réacteurs de recherche en exploitation et les cibles de production de radio-isotopes de l’utilisation d’uranium hautement enrichi à l’utilisation d’uranium faiblement enrichi pour réduire les risques de prolifération. Enfin, elle propose une assistance au moment du rapatriement de cet uranium hautement enrichi des réacteurs de recherche vers le pays d’origine.

Pour aider les États Membres à optimiser la disponibilité et la fiabilité des réacteurs de recherche, la Section sert de pôle d’échange d’informations et de données d’expérience, et apporte son concours pour l’élaboration et la mise en œuvre de plans d’exploitation et de maintenance efficaces, de programmes de gestion du vieillissement, de programmes de formation et d’examens internationaux par des pairs, comme la mission d’évaluation de l’exploitation et de la maintenance des réacteurs de recherche (OMARR).

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