La maladie à virus Ebola

Plusieurs pays à revenu faible ou intermédiaire doivent pouvoir diagnostiquer rapidement et efficacement les maladies dangereuses transmissibles des animaux aux humains (zoonoses), comme la maladie à virus Ebola. L’AIEA utilise les techniques dérivées du nucléaire pour les aider à détecter rapidement ces maladies et prévenir ainsi leur propagation.

Les épidémies de zoonoses, comme la fièvre Ebola, la grippe aviaire hautement pathogène, la fièvre hémorragique de Crimée-Congo et la fièvre de la vallée du Rift, ont des incidences sur la population et des incidences sociales et économiques majeures dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

À mesure que les populations humaines croissent et s’établissent dans des environnements auparavant isolés, le nombre de personnes entrant en contact pour la première fois avec des espèces sauvages et leurs maladies augmente. Selon les experts, les épidémies de zoonoses déjà connues et de zoonoses nouvelles pourraient être à l’avenir plus variées et plus graves que celles auxquelles le monde a dû faire face jusqu’à présent.

Pour limiter la propagation de ces maladies, il est essentiel de pouvoir les détecter de manière précoce et rapide chez les animaux d’élevage et les animaux sauvages. Les techniques dérivées du nucléaire, comme la réaction de polymérisation en chaîne, la transcription inverse - réaction de polymérisation en chaîne et le dosage immuno-enzymatique, sont très utiles pour identifier et caractériser rapidement et efficacement de telles maladies.

En partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’AIEA aide ses États Membres à utiliser ces techniques dérivées du nucléaire. Cette aide porte notamment sur le transfert et l’application de ces technologies, ainsi que sur le renforcement des réseaux nationaux et régionaux en vue d’une mise en commun plus rapide et plus efficace des informations épidémiologiques et du renforcement à long terme de l’état de préparation nationale.

Les techniques dérivées du nucléaire sont actuellement le meilleur moyen de détecter ces maladies infectieuses si dangereuses, mais avant de les utiliser, il est nécessaire de s’informer sur les mesures de protection adéquates et de les mettre en place. C’est la raison pour laquelle l’AIEA organise des cours destinés aux scientifiques, aux vétérinaires et aux travailleurs de terrain pour leur apprendre à effectuer de manière sûre des tests de diagnostic sur les animaux, tout en se protégeant contre les zoonoses. L’AIEA met également à disposition, sur demande, des équipements d’urgence (notamment des équipements de protection individuelle et des trousses de prélèvements d’échantillons) dans le cadre de l’intervention immédiate.

De plus, dans le cadre de son Initiative sur les utilisations pacifiques, l’AIEA mobilise des contributions extrabudgétaires en vue de soutenir la coopération technique dans l’utilisation des applications nucléaires pour lutter contre les maladies infectieuses, comme les maladies à virus Ebola et Zika.

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