Conventions sur la responsabilité nucléaire

L’AIEA est le dépositaire de plusieurs instruments de droit international sur la responsabilité civile en matière de dommages nucléaires, qui prévoient la réparation des dommages, y compris des dommages transfrontaliers, résultant d’un accident nucléaire survenu dans une installation nucléaire ou pendant le transport de matières nucléaires en provenance ou à destination d’une installation. Tel est le cas de la Convention de Vienne relative à la responsabilité civile en matière de dommages nucléaires et du Protocole d’amendement de cette Convention, du Protocole commun relatif à l’application de la Convention de Vienne et de la Convention de Paris, ainsi que de la Convention sur la réparation complémentaire des dommages nucléaires.

Dans le cadre de ses activités sur la responsabilité nucléaire, l’AIEA est secondée par l’INLEX, le Groupe international d’experts en responsabilité nucléaire.

Convention de Vienne relative à la responsabilité civile en matière de dommages nucléaires

La Convention de Vienne relative à la responsabilité civile en matière de dommages nucléaires vise à harmoniser le droit national des Parties contractantes en établissant des normes minima pour assurer la protection financière contre les dommages résultant de certaines utilisations de l’énergie atomique à des fins pacifiques.

Protocole commun relatif à l’application de la Convention de Vienne et de la Convention de Paris

Le régime juridique international de responsabilité civile en matière de dommages nucléaires, tel qu’il est défini dans la Convention de Vienne relative à la responsabilité civile en matière de dommages nucléaires, est repris dans une large mesure dans la Convention de Paris sur la responsabilité civile dans le domaine de l’énergie nucléaire, qui est déposée auprès du Secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le Protocole commun a pour objet d’établir des relations conventionnelles entre les Parties contractantes à la Convention de Vienne et les Parties contractantes à la Convention de Paris, et d’éliminer tout conflit qui pourrait découler de l’application simultanée des deux conventions au même accident nucléaire.

Convention sur la réparation complémentaire des dommages nucléaires

La Convention sur la réparation complémentaire des dommages nucléaires vise à établir un montant minimal de réparation au niveau national, et à augmenter le montant de la réparation au moyen de fonds publics alloués par les Parties contractantes si le montant national ne suffisait pas à réparer les dommages causés par un accident nucléaire.

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