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L'Université Paris-Saclay, premier établissement à obtenir le label Centre collaborateur L’atome pour le patrimoine (Atoms for Heritage) de l’AIEA

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Analyse par faisceaux d’ions et irradiation/implantation ionique sur le site de la plafeforme JANNuS-Orsay. (Photo : IJC Lab - CNRS/Université Paris-Saclay/Université de Paris)

L’AIEA et l'établissement français Université Paris-Saclay ont noué un partenariat stratégique visant à renforcer l’utilisation de la technologie nucléaire dans le domaine de la caractérisation et de la préservation du patrimoine culturel et naturel. L'Université Paris-Saclay est le tout premier établissement à obtenir le label Centre collaborateur L’atome pour le patrimoine (Atoms for Heritage) de l’AIEA.

Aux termes d’un nouvel accord signé en septembre, l'Université Paris-Saclay prêtera à l’AIEA et à ses États Membres une assistance visant à promouvoir des applications innovantes et avancées des sciences et technologies nucléaires aux fins de la préservation durable du patrimoine, en tirant parti des synergies entre les sciences expérimentales et les humanités et en créant des liens solides entre les unes et les autres.

« La démarche globale et multidisciplinaire adoptée dans le cadre de cette collaboration apporte de la valeur ajoutée au domaine des sciences du patrimoine et peut contribuer aux efforts internationaux faits pour préserver le patrimoine culturel et naturel », a déclaré Najat Mokhtar, Directrice générale adjointe et chef du Département des sciences et des applications nucléaires, lors de la cérémonie de signature de l’accord.

L'Université Paris-Saclay fait partie des universités les plus réputées au monde dans le domaine des sciences du patrimoine. Doté d’infrastructures exceptionnelles, notamment d’installations de pointe et de 54 laboratoires scientifiques spécialisés dans les sciences du patrimoine, l'établissement mène des travaux de recherche d’excellence et offre un cadre multidisciplinaire et collaboratif dans le domaine des sciences et de la préservation du patrimoine.

« L'établissement d’un Centre collaborateur de l’AIEA dédié à la recherche et à la formation sur le patrimoine et à la protection de ce dernier jouera un rôle clé dans la promotion d’une utilisation pacifique et durable des applications nucléaires, au bénéfice de la société dans son ensemble », a déclaré Sylvie Retailleau, Présidente de l'Université Paris-Saclay.

Les techniques nucléaires d’analyse, comme les techniques faisant appel à des accélérateurs, aident les experts à examiner de façon très précise les matériaux qui composent les objets du patrimoine culturel et naturel, ainsi qu’à déterminer leur âge et leur origine. Cette analyse fournit des informations clés concernant les meilleurs moyens de conserver et de restaurer des artéfacts précieux et souvent irremplaçables. En vertu de l’accord de collaboration nouvellement signé, l’AIEA et l'Université Paris-Saclay travailleront ensemble à la promotion de l’utilisation de la technologie nucléaire dans le domaine de la caractérisation et de la datation des biens culturels.

L’AIEA dirige les efforts internationaux visant à élaborer des directives relatives aux procédures d’examen d’artéfacts uniques à l’aide de techniques faisant appel à des accélérateurs, afin d'éviter de potentiels dommages, risque qui constitue la principale préoccupation des conservateurs d’art et des autres parties prenantes. La mise au point de méthodes d’analyse sûre des objets du patrimoine culturel et naturel à l’aide de technologies nucléaires est un autre domaine clé de la collaboration entre l’AIEA et l’Université Paris-Saclay.

Les deux organisations uniront également leurs forces pour promouvoir l’utilisation de techniques nucléaires permettant d’analyser et de mettre en commun des données conformément aux stratégies de la science ouverte ; éduquer le public et les générations futures et les sensibiliser aux questions liées au patrimoine ; et lutter contre le trafic d’objets du patrimoine.

« Cet accord aidera à renforcer la collaboration entre l’AIEA et les experts français, tout en ouvrant de nouvelles perspectives en matière de coopération technique avec les pays les moins avancés », a déclaré l’Ambassadeur Xavier Sticker, Représentant permanent de la France auprès de l’Organisation des Nations Unies et des organisations internationales à Vienne. « Une prochaine étape consistera à élargir le cercle des bénéficiaires à de grandes institutions culturelles ou scientifiques ainsi qu’à des administrations publiques et à des opérateurs économiques, comme des maisons de vente aux enchères et des antiquaires.

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