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L'AIEA et l'UE examinent les progrès réalisés en matière de coopération et s'accordent sur les prochaines étapes lors de la réunion annuelle

5/2018
Vienne (Autriche)

Cornel Feruta (au centre), coordonnateur en chef de l'AIEA, lors de son discours d'ouverture de la sixième réunion annuelle des hauts responsables de l'AIEA/UE, qui s'est tenue à Vienne le 8 février 2018.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'Union européenne (UE) ont passé en revue les progrès accomplis au niveau de leur collaboration sur un certain nombre d'activités nucléaires, et sont convenus de renforcer encore la coopération lors de la sixième réunion annuelle des hauts responsables à Vienne.

Les discussions qui ont eu lieu le 8 février au Siège de l'AIEA ont permis un échange de vues sur le renforcement de la collaboration en ce qui concerne la sûreté, la sécurité, les garanties et le développement durable dans le domaine du nucléaire, la recherche sur l'énergie nucléaire et le renforcement de l'innovation. Les deux organisations se sont félicitées de la coopération fructueuse et des progrès accomplis au cours des dernières années. Ils sont convenus d'approfondir la coopération dans plusieurs domaines, notamment en ce qui concerne la promotion des applications nucléaires au service du développement durable.

« L'UE est un partenaire important pour l'AIEA, et ces rassemblements annuels de hauts responsables jouent un rôle important pour la coordination de nos activités », a déclaré Cornel Feruta, coordonnateur en chef de l'AIEA. « Nous nous félicitons des progrès accomplis concernant la coopération sur plusieurs questions liées au nucléaire, et nous nous réjouissons d'approfondir notre coopération, en particulier dans le domaine des applications nucléaires aux fins de développement durable ».

« La sûreté et la sécurité nucléaires restent nos principales priorités, à l'échelle tant européenne que mondiale », a déclaré Gerassimos Thomas, directeur général adjoint à la Direction générale de l'énergie de la Commission européenne. « En 2018, l'UE procédera à son tout premier examen thématique par des pairs sur la gestion du vieillissement des centrales nucléaires, dans le cadre de la directive modifiée sur la sûreté nucléaire. Elle fera également progresser son programme stratégique sur les applications non énergétiques en médecine, dans l'industrie et dans la recherche. Nous travaillons en étroite collaboration avec l'AIEA sur ces questions ».

L'UE et l'AIEA ont réaffirmé leur soutien au Plan d’action global commun (PAGC) basé sur leurs mandats respectifs. La Haute Représentante de l'UE, en tant que coordonnatrice de la Commission conjointe créée dans le cadre du PAGC, restera en contact étroit avec l'AIEA pour la poursuite de la mise en œuvre de l'accord.

Au cours de l'année passée, le soutien apporté par l'UE à diverses activités de l'AIEA a donné des résultats cohérents et concrets. Les responsables ont salué la coopération fructueuse menée de longue date dans le cadre de l'instrument relatif à la coopération en matière de sûreté nucléaire. L'UE s'est également félicitée des efforts conjoints entrepris dans le domaine de la remédiation de l'environnement en Asie centrale et de la prochaine conférence des donateurs qui se tiendra à l'automne 2018.

Lors des discussions, l'UE et l'AIEA sont convenues de renforcer encore la coopération en matière de formation et de recherche-développement. Elles se sont félicitées des progrès accomplis pour la promotion des activités relatives aux applications nucléaires depuis la signature des arrangements pratiques dans ce domaine l'année dernière. L'UE a également réaffirmé son soutien à la mise en œuvre du Plan sur la sécurité nucléaire 2018-2021 de l'AIEA. 

Les parties se sont félicitées du lancement du nouveau service d'examen par des pairs ARTEMIS de l'AIEA pour les programmes nationaux de déclassement et de gestion des déchets, auquel contribue la Commission européenne. Les premiers examens ont eu lieu dans des États membres de l'UE dans le cadre de la Directive de l'UE relative aux déchets. La sûreté de l'exploitation à long terme des centrales nucléaires ainsi que les faits nouveaux concernant les petits réacteurs modulaires (RFMP) ont également fait l'objet de discussions.

Les responsables ont passé en revue les progrès réalisés concernant la mise en œuvre des garanties nucléaires dans les États membres de l'UE ainsi que le programme d'appui à l'AIEA de la Commission européenne. Des échanges ont eu lieu concernant le Comité préparatoire de 2018 de la Conférence d'examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) de 2020, qui doit se tenir du 23 avril au 4 mai 2018 à l'Office des Nations Unies à Genève.

La prochaine réunion des hauts responsables devrait avoir lieu au Luxembourg au début de l'année 2019. 

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