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L’AIEA et l’EDRAM renforcent leur coopération en vue de mettre au point des solutions de stockage définitif du combustible nucléaire usé et des déchets radioactifs de haute activité.

49/2018
Vienne (Autriche)

Des fonctionnaires de l’AIEA, dont Juan Carlos Lentijo et Mikhail Chudakov, Directeurs généraux adjoints, et les directeurs des organismes nationaux de gestion des déchets représentant l’Association internationale pour une évacuation écologiquement sûre des matières radioactives (EDRAM) à l’issue de la réunion tenue à Vienne en octobre 2018. (Photo : AIEA/W. Picot)

L’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et une association des principaux organismes nationaux de gestion des déchets se sont engagées à renforcer leur coopération et leur coordination pour mettre au point des solutions sûres, efficaces et sécurisées de stockage définitif des déchets radioactifs de haute activité (DHA) et du combustible nucléaire usé déclaré comme déchet.

Des fonctionnaires de l’AIEA, notamment Mikhail Chudakov, Directeur général adjoint chargé de l’énergie nucléaire, et Juan Carlos Lentijo, Directeur général adjoint chargé de la sûreté et de la sécurité nucléaires, se sont réunis ce mois-ci à l’AIEA, à Vienne, avec une délégation de l’Association internationale pour une évacuation écologiquement sûre des matières radioactives (EDRAM). Cette rencontre a été l’occasion de débattre de questions importantes relatives à la mise en œuvre de stratégies nationales globales de gestion des déchets, notamment le stockage définitif des DHA et du combustible nucléaire usé en formations géologiques profondes.

« Cela a été une excellente occasion de renforcer la communication et de débattre des questions essentielles en lien avec la gestion des déchets radioactifs et du combustible usé, lesquelles sont cruciales pour une utilisation durable des technologies nucléaires », a déclaré Mikhail Chudakov.

Même si une gestion sûre et sécurisée des déchets radioactifs a été assurée pendant des dizaines d’années, il n’existe pas encore d’installations en exploitation pour le stockage définitif des DHA ou du combustible nucléaire usé qui n’est pas destiné au retraitement ou à une réutilisation. Cependant, les participants à la réunion ont noté que des progrès notables étaient réalisés, notamment en Finlande, en Suède et en France, dans le domaine du stockage en formations géologiques profondes, qui consiste à placer des déchets radioactifs solides dans une installation souterraine située dans une formation géologique stable.

« Nous tenons à rappeler que la seule solution permettant une gestion sûre des déchets radioactifs est le stockage définitif, comme il est indiqué dans les normes de sûreté de l’AIEA. Le stockage géologique des DHA et du combustible usé déclaré comme déchet constitue une possibilité dans ce domaine. L’assistance que l'AIEA fournit aux États Membres en matière de gestion des déchets tient compte de cette réalité », a expliqué Juan Carlos Lentijo.

L’EDRAM fait la promotion de programmes fiables de stockage définitif des DHA dans le monde entier afin d’assurer la sûreté des générations présentes et futures. Cette association réunit les directeurs des organismes de gestion des déchets de 11 pays : l’Allemagne, la Belgique, le Canada, l’Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, le Japon, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse.

Comme l’élaboration de programmes de stockage en formations géologique profondes nécessite des dizaines d’années, l’AIEA collecte les données d’expérience des États Membres et des informations sur les approches qu’ils ont adoptées pour conserver et transférer les connaissances relatives à ces programmes. Pour appuyer cette initiative, les directeurs des organismes nationaux représentant l’EDRAM à la réunion, venus d’Allemagne, du Canada, de Finlande, de France et du Japon, ont proposé de mettre au point conjointement des évaluations stratégiques de ce projet de l’AIEA. Lors de la réunion, d’autres activités de l’AIEA ont été abordées, notamment un projet d’élaboration et d’examen d’argumentaires de sûreté tant pour la phase d’exploitation que pour la phase de post-fermeture des installations de stockage définitif en formations géologiques profondes. 

Pour leur part, les fonctionnaires de l’AIEA ont rappelé l’importance du soutien continu de l’EDRAM et des organismes qui en sont membres aux activités et programmes de l’AIEA appuyant la gestion des déchets radioactifs dans les États Membres.

« Nous devons tous échanger continuellement, entre nous et avec les organisations internationales, des informations sur ces approches, et très bien comprendre leurs différences et leurs points communs, en particulier du point de vue technique et industriel, afin de pouvoir les expliquer aux parties prenantes avec lesquelles nous collaborons », a déclaré Shunsuke Kondo, président de l’EDRAM et directeur de l’Organisation japonaise de gestion des déchets nucléaires (NUMO).

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