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Des experts de l'AIEA doivent prélever des échantillons d'eau de mer, de sédiments marins et de poissons près de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi

2017/48
Vienne (Autriche)

Préparation d'échantillons de poissons avant la mesure de leur niveau de radioactivité (Photo : AIEA)

Des experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se rendront au Japon ce mois-ci pour prélever des échantillons d'eau de mer, de sédiments marins et de poissons dans les eaux côtières de la préfecture de Fukushima. La mission, du 16 au 26 octobre, vise à contribuer à l'assurance de la qualité de la collecte et de l'analyse des données sur la radioactivité dans les laboratoires japonais participant au projet.

Ce sera la septième mission de l'AIEA depuis 2014 en vue du prélèvement d'échantillons marins aux alentours de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi de la TEPCO à des fins de comparaisons interlaboratoires d'analyses de la radioactivité. Les missions précédentes ont aussi prélevé des échantillons d'eau de mer, de sédiments marins et de poissons.

L'équipe comprendra deux fonctionnaires des Laboratoires de l'environnement de l’AIEA à Monaco. Outre des échantillons d'eau de mer et de sédiments marins près de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, l'équipe prélèvera des échantillons de poissons pris par des pêcheurs de la préfecture de Fukushima pour élargir la portée de l'évaluation de la fiabilité et de la comparabilité des données.

Cette mission fait suite aux recommandations sur la surveillance du milieu marin formulées dans un rapport de 2013 de la Mission internationale d'examen par des pairs de l'AIEA sur la feuille de route à moyen et long termes pour le déclassement des tranches 1 à 4 de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi de la TEPCO, qui a examiné les activités menées par le Japon pour planifier et exécuter le déclassement de la centrale.

En juillet 2017, l'AIEA a publié un rapport passant en revue les six comparaisons interlaboratoires et missions d'échantillonnage réalisées de 2014 à 2016. La conclusion en était que les procédures japonaises de prélèvement d'échantillons d'eau de mer, de poissons et de sédiments marins respectaient les normes méthodologiques requises pour obtenir des échantillons représentatifs et que les résultats communiqués par les laboratoires participant à la surveillance du milieu marin étaient fiables.

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