You are here

Le Président français Emmanuel Macron affirme son soutien à l’AIEA lors d’un entretien avec le Directeur général, M. Grossi

,

Le Directeur général de l’AIEA Rafael Mariano Grossi et le Président français Emmanuel Macron au Palais de l'Élysée, à Paris, le 3 mars 2020. (Photo : E. Perez Alvan/AIEA)

Le Président français Emmanuel Macron a affirmé aujourd'hui à Paris au Directeur général de l'AIEA, M. Rafael Mariano Grossi, que la France continuait de soutenir fermement l’AIEA et son mandat pour ce qui est de décourager la prolifération des armes nucléaires et de faciliter l'utilisation pacifique de la technologie nucléaire partout dans le monde.

M. Grossi a souligné le rôle important que la France avait joué dans l’accord de 2015 entre les puissances mondiales et l'Iran, connu sous le nom de Plan d’action global commun (PAGC), en maintenant le dialogue ouvert entre les parties. M. Macron et M. Grossi sont convenus que l’Iran devait coopérer avec l’Agence afin de clarifier toutes les questions en suspens en matière de garanties et de respecter ses obligations.  

Avec ses hôtes, M. Grossi, dont c'était la première visite officielle en France depuis sa prise de fonctions en décembre, a parlé des progrès de la France dans la mise au point de petits réacteurs modulaires pour la production d’énergie d’origine nucléaire, du rôle de l’électronucléaire dans la lutte contre le changement climatique et la réduction de la consommation de combustible fossile, et du rôle des techniques nucléaires dans la réalisation des objectifs de développement, notamment en Afrique.

« La France est un partenaire important de l’AIEA et votre soutien à notre programme de coopération technique aide grandement les pays africains à accéder aux technologies et aux compétences nucléaires dans les domaines de l’alimentation, de l’agriculture et de la prise en charge du cancer », a dit M. Grossi au cours de son entretien avec le Ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

Plus de 70 % de l’électricité de la France est produite par ses 58 réacteurs nucléaires et son empreinte carbone est parmi les plus faibles des pays développés, ce qui tient en grande partie à l'électronucléaire, a ajouté le Directeur Général. « L’AIEA est déterminée à œuvrer avec tout pays qui estime comme nous que l'énergie d’origine nucléaire pourrait être une partie de la solution au problème des changements climatiques, a-t-il encore dit. Nous les aidons à utiliser l’électronucléaire de manière sûre, sécurisée et durable ».

Le président du conseil d’administration du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), M. François Jacq, a salué le rôle de l’AIEA en matière de sûreté et de sécurité nucléaires et les avantages que la France retire des missions d'examen par des pairs de l’AIEA. Ces missions, fondées sur les normes de sûreté et les orientations sur la sécurité de l’AIEA, consistent en une évaluation de l’exploitation des centrales nucléaires et aboutissent à un rapport sur les bonnes pratiques et les points à améliorer.

Lors de ses réunions avec ses interlocuteurs français, M. Grossi a remercié la France pour le soutien qu’elle apporte aux objectifs de l’AIEA en matière de parité hommes-femmes, tant parmi les bénéficiaires de ses activités de coopération technique que parmi son personnel.

« La France est depuis toujours un partenaire clé de l’AIEA. Nous nous réjouissons à la perspective de poursuivre cette étroite collaboration ».

Suivez-nous

Lettre d'information