Aujourd’hui, les représentants du Centre d’étude de l’énergie nucléaire (SCK•CEN) de la Belgique et des laboratoires nationaux de l’Idaho et d’Oak Ridge, qui relèvent du Ministère de l’énergie des États-Unis, ont annoncé, lors de la Conférence générale de l’AIEA, qu’ils mettront leurs réacteurs de recherche, leurs laboratoires et leurs installations de formation théorique et pratique à la disposition de scientifiques d’autres pays à des fins de formation et de recherche-développement.
Ces établissements ont reçu le titre de Centre international désigné par l’AIEA s’appuyant sur des réacteurs de recherche (ICERR).
« Le programme ICERR aide les États Membres de l’AIEA à accéder à des installations de pointe, leur permettant ainsi de réaliser leurs objectifs nationaux en matière de recherche-développement et de renforcement des capacités nucléaires », a déclaré Yukiya Amano, Directeur général de l’AIEA, lors de la cérémonie organisée aujourd’hui à l’occasion de ces désignations. « En offrant des formations avancées, les ICERR permettent aux États Membres d’étendre leurs connaissances, de se doter de compétences dans le domaine nucléaire et d’améliorer leur culture de sûreté nucléaire », a-t-il ajouté.
Le réacteur de recherche belge BR2 est l’un des réacteurs de recherche les plus puissants et offrant le plus de souplesse au monde. Il produit entre 20 et 25 % des radio-isotopes les plus importants, notamment des isotopes médicaux essentiels au diagnostic et au traitement du cancer.
« Cette reconnaissance est un honneur pour la Belgique. Nous partageons nos connaissances et nos compétences avec les générations actuelles et futures dans le cadre d’activités de formation pratique et théorique qui s’appuient sur l’expertise et l’expérience que nous avons acquises dans le domaine nucléaire grâce à la recherche-développement », a déclaré Éric van Walle, Directeur général du SCK•CEN. « Nous sommes fiers que notre infrastructure, unique en son genre, puisse aider l’AIEA à atteindre ses objectifs », a-t-il précisé.