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Des réacteurs de recherche belges et américains sont désignés centres internationaux de recherche-développement par l’AIEA

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Le Directeur général de l’AIEA, Yukiya Amano (au milieu), remet à Willem van de Voorde (à gauche) et à Éric van Walle (à droite), directeur général du SCK•CEN, la plaque attestant la nomination du Centre d’étude de l’énergie nucléaire (SCK•CEN) comme centre international désigné par l’AIEA s’appuyant sur des réacteurs de recherche. (Photo : AIEA)

Aujourd’hui, les représentants du Centre d’étude de l’énergie nucléaire (SCK•CEN) de la Belgique et des laboratoires nationaux de l’Idaho et d’Oak Ridge, qui relèvent du Ministère de l’énergie des États-Unis, ont annoncé, lors de la Conférence générale de l’AIEA, qu’ils mettront leurs réacteurs de recherche, leurs laboratoires et leurs installations de formation théorique et pratique à la disposition de scientifiques d’autres pays à des fins de formation et de recherche-développement.

Ces établissements ont reçu le titre de Centre international désigné par l’AIEA s’appuyant sur des réacteurs de recherche (ICERR).

« Le programme ICERR aide les États Membres de l’AIEA à accéder à des installations de pointe, leur permettant ainsi de réaliser leurs objectifs nationaux en matière de recherche-développement et de renforcement des capacités nucléaires », a déclaré Yukiya Amano, Directeur général de l’AIEA, lors de la cérémonie organisée aujourd’hui à l’occasion de ces désignations. « En offrant des formations avancées, les ICERR permettent aux États Membres d’étendre leurs connaissances, de se doter de compétences dans le domaine nucléaire et d’améliorer leur culture de sûreté nucléaire », a-t-il ajouté.

Le réacteur de recherche belge BR2 est l’un des réacteurs de recherche les plus puissants et offrant le plus de souplesse au monde. Il produit entre 20 et 25 % des radio-isotopes les plus importants, notamment des isotopes médicaux essentiels au diagnostic et au traitement du cancer.

« Cette reconnaissance est un honneur pour la Belgique. Nous partageons nos connaissances et nos compétences avec les générations actuelles et futures dans le cadre d’activités de formation pratique et théorique qui s’appuient sur l’expertise et l’expérience que nous avons acquises dans le domaine nucléaire grâce à la recherche-développement », a déclaré Éric van Walle, Directeur général du SCK•CEN. « Nous sommes fiers que notre infrastructure, unique en son genre, puisse aider l’AIEA à atteindre ses objectifs », a-t-il précisé.

Les laboratoires nationaux de l’Idaho et d’Oak Ridge, qui relèvent du Ministère de l’énergie des États-Unis, reçoivent la plaque attestant leur statut de centres internationaux désignés par l’AIEA s’appuyant sur des réacteurs de recherche. (Photo : D. Calma/AIEA)

Le réacteur d’essai avancé du Laboratoire national de l’Idaho est le réacteur d’essai le plus polyvalent au monde. Il sert notamment à étudier les effets des rayonnements sur les matériaux et permet de produire des isotopes à usage médical et industriel rares et très utiles. Le réacteur isotopique à haut flux (HFIR) du Laboratoire national d’Oak Ridge est, quant à lui, le premier producteur mondial d’éléments lourds utilisés dans la recherche, en médecine et dans l’industrie.

« Grâce à cette nouvelle occasion d’élargir l’utilisation des réacteurs de recherche de nos laboratoires nationaux, les États-Unis continueront d’ouvrir la voie et resteront un partenaire d’envergure mondiale dans l’application des sciences et technologies nucléaires à des fins pacifiques », a indiqué Rick Perry, Secrétaire à l’énergie des États-Unis.

Le SCK•CEN, en Belgique, et les laboratoires nationaux de l’Idaho et d’Oak Ridge, relevant du Ministère de l’énergie des États-Unis, viennent s’ajouter au CEA, en France, (en anglais) et au NIIAR, en Fédération de Russie, (en anglais), qui accueillent eux aussi des chercheurs dans le cadre du programme de l’AIEA.

Le programme ICERR, lancé en 2014, vise à aider les États Membres, en particulier ceux qui ne disposent pas de réacteurs de recherche, à accéder rapidement à de tels réacteurs ainsi qu’à mener des activités de recherche-développement et à renforcer leurs capacités dans le domaine nucléaire. Les États Membres qui souhaitent accéder à un ICERR doivent signer un accord bilatéral avec celui-ci afin de lui être affilié. L’AIEA facilite ce processus, notamment en communiquant des informations sur les capacités qu’offrent les différents ICERR.

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