Partenariat mondial sur les sols

Le Partenariat mondial sur les sols pour la sécurité alimentaire et l’adaptation au changement climatique ainsi que l’atténuation de ses effets rassemble des organisations internationales, régionales et nationales qui œuvrent à la protection et à la gestion durable des sols.

Le Partenariat mondial sur les sols a été lancé par l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture le 7 septembre 2011, à Rome, pour appliquer les dispositions de la Charte mondiale des sols de 1982, sensibiliser les décideurs à l’importance des sols pour la sécurité alimentaire, l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets, et les encourager à prendre des mesures à cet égard.

L’AIEA contribue au Partenariat car la science et la technologie nucléaires ont un rôle important à jouer dans la gestion efficace des sols et de l’eau. Les techniques isotopiques, par exemple, permettent de collecter des données sur la présence de divers éléments dans le sol, l’eau et les végétaux. Ces informations peuvent ensuite être utilisées pour formuler des stratégies aux fins d'une utilisation efficace de l’eau et des engrais et pour définir des méthodes de gestion agricole permettant d’améliorer la production végétale sans dégrader les sols, de sorte que les agriculteurs puissent exercer leur activité de manière durable.

De plus, l’AIEA utilise des techniques nucléaires pour aider les pays à développer des cultures résistantes à la sécheresse afin d'améliorer la productivité agricole et pour calculer précisément la quantité d’eau et d’engrais qu'il faut pour une récolte optimale.

Dans le cadre de son programme de coopération technique (CT), l’AIEA mène actuellement des projets d’amélioration de la gestion des sols et de l’eau dans plus de 20 pays aux quatre coins du monde. Ces projets portent notamment sur l'augmentation durable de la production végétale en Afghanistan, l’amélioration de l’irrigation en Équateur, la préservation de la fertilité des sols au Mozambique, le développement de l’agriculture biosaline au Qatar, l'utilisation des radionucléides de l’environnement comme indicateurs de la dégradation des sols dans les écosystèmes d’Amérique latine, des Caraïbes et de l’Antarctique et l’élaboration de stratégies de conservation pour l’amélioration de la santé des sols au Tadjikistan.

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