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Améliorer l’accès à la radiothérapie
Lutte contre le cancer en partenariat avec l’AIEA
Ministry of Health and Social Action of Senegal
Le Sénégal s’est engagé à intensifier la lutte contre le cancer et a fait de celle-ci une priorité. Des stratégies ont été adoptées à cet effet, afin de renforcer les capacités du pays en matière de détection précoce, de diagnostic et de traitement du cancer.
Soucieux de développer le recours à la radiothérapie pour le traitement du cancer, le pays a fait l’acquisition de quatre accélérateurs linéaires depuis 2018, dont trois ont été installés à Dakar et le quatrième dans un centre régional.
Parallèlement, le 30 octobre 2021, la première pierre du futur Centre national d’oncologie a été posée.
Les efforts déployés par le Sénégal sont complétés par l’appui qu’il reçoit de ses partenaires, et notamment de l’Agence internationale de l’énergie atomique, dans les domaines de la médecine nucléaire et de la radiothérapie.
Cette coopération a déjà permis de réaliser un certain nombre de projets.
Les projets en question ont aidé les parties prenantes au Sénégal :
- à accroître le nombre de services de diagnostic, de radiothérapie et de médecine nucléaire pour répondre aux besoins de la population ;
- à renforcer les capacités en termes de ressources humaines à la faveur de programmes de formation de spécialistes en radiothérapie et en médecine nucléaire, dont certains se déroulent à l’étranger et sont rendus possibles grâce à la coopération technique et aux bourses d’études que prévoit l’Accord AFRA-AIEA ; et
- à améliorer les installations techniques afin d’offrir de meilleurs diagnostics et traitements.
Sept projets sont actuellement en cours, dont deux d’envergure nationale. Six d’entre eux concernent la radiothérapie ; la médecine nucléaire fait quant à elle l’objet d’un projet régional.
L’AIEA a par ailleurs prêté main forte au Sénégal dans sa lutte contre la pandémie de COVID-19 en apportant une contribution majeure au renforcement de la capacité du pays à détecter et diagnostiquer la maladie. Cette coopération fructueuse entre le Sénégal et l’AIEA a été exemplaire.
L’AIEA a en outre aidé le Ministère sénégalais de la Santé à dresser le bilan du plan national de lutte contre le cancer déployé sur la période 2015-2019. L’évaluation s’est déroulée entre juillet et décembre 2020 – en mode virtuel, compte tenu de la pandémie – et a donné d’excellents résultats. Sur la base des enseignements qui en ont été tirés, l’AIEA aide le Sénégal à formuler sa nouvelle stratégie de lutte contre le cancer pour la période 2022-2026.
Les grands axes de cette stratégie, qui reflètent pour l’essentiel les recommandations issues de l’évaluation, sont les suivants :
- appuyer la mise en œuvre du nouveau plan de lutte contre le cancer ;
- créer des pôles régionaux de radiothérapie et de médecine nucléaire ;
- améliorer les équipements utilisés pour diagnostiquer et traiter le cancer dans les unités existantes et mettre en place de nouvelles techniques de radiothérapie et de médecine nucléaire ;
- promouvoir la formation ;
- moderniser le matériel et les installations des laboratoires d’anatomie pathologique et de cytologie dans au moins deux régions ; et
- élaborer un règlement du personnel pour les établissements qui recourent à l’irradiation.
Dans ce contexte, l’initiative « Rayons d’espoir », lancée par le Directeur général de l’AIEA et fortement soutenue par Son Excellence le Président de la République Macky Sall, est l’occasion pour le Sénégal, et pour toute l’Afrique :
- d’ouvrir plus largement l’accès à la radiothérapie pour le traitement du cancer en mettant des équipements à disposition dans tout le pays ;
- d’offrir de meilleures possibilités d’éducation et de formation spécialisée afin de fournir des services de haute qualité ;
- d’instaurer une collaboration nationale et régionale qui puisse améliorer les conditions de travail et la qualité des services et des soins dispensés aux patients ;
- de renforcer la radioprotection sur le lieu de travail pour assurer la sécurité des patients et du personnel ;
- de mieux gérer et traiter les déchets issus de matériels et équipements utilisant des rayonnements ionisants ; et
- de mettre sur pied des systèmes de contrôle de la qualité.