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Les femmes et la science nucléaire

07/03/2018
<p>Alors que les taux de scolarisation des filles et des femmes progressent tant dans l'enseignement secondaire qu'au niveau supérieur, les femmes demeurent sous-représentées dans les filières dites « STIM », à savoir <em>les sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques.</em></p>
<p>Or, nous savons que la présence de modèles féminins dans ces domaines contribue à combattre les stéréotypes et les préjugés inconscients façonnant l'image figée que l'on se fait du scientifique nucléaire. À l'occasion de la Journée internationale de la femme, certaines de nos collègues de l'AIEA issues des filières STIM se sont confiées sur leur parcours, dans l'espoir d'inciter de jeunes femmes à se diriger vers les métiers des STIM</p> 
<p>Nous leur avons demandé de nous raconter comment elles ont choisi leurs matières académiques, quels défis ou temps forts ont marqué leur carrière et quels conseils elles donneraient aujourd'hui aux jeunes qui envisagent une carrière dans les STIM.</p><h3>Amparo Gonzales Espartero</h3>

<p><strong>Responsable technique, Gestion du combustible usé</strong></p>

<p>J'ai choisi d'étudier la chimie vers l'âge de 14 ans, curieuse de comprendre les lois de la chimie et de la physique qui régissent la nature et la vie.</p>

<p>Travailler avec des matières radioactives n'est pas chose aisée, mais exercer un métier scientifique est aussi fascinant que stimulant. La plupart du temps, on cherche à résoudre des problèmes pour améliorer la vie ou protéger la planète. J'encourage les jeunes femmes à suivre leurs rêves et à ne jamais renoncer, même s'il leur en coûte beaucoup d'efforts. Je pense que le secret, c'est d'être passionnée, quelle que soit la matière que l'on choisit.</p>

<p><em>Photo : Dans l'emballage en plastique, une réplique de pastille d'uranium. Une pastille d'uranium peut libérer autant d'énergie que 907 kg de charbon.</em></p><h3>Meera Venkatesh</h3> 

<p><strong>Directrice, Division des sciences physiques et chimiques</strong></p>

<p>J'ai toujours été fascinée par les mathématiques et la physique, mais ce sont mes professeurs qui m'ont fait découvrir toute la magie de ces matières. Au lycée, j'avais déjà la certitude que je voulais être mathématicienne ou chercheuse. Je voulais vraiment comprendre ce monde merveilleux qui détient les secrets de la vie. Mes études supérieures ont conforté ma vocation, et vous avez aujourd'hui devant vous une scientifique nucléaire qui compte plus de 40 ans d'expérience dans les laboratoires. </p>
<p>Il y a autant de beauté et d'intrigue dans les mathématiques et les sciences que dans les arts ou la musique. Il suffit de goûter au plaisir de dénouer le pourquoi du comment les choses fonctionnent. Alors, jeunes filles, ne passez pas à côté de cette opportunité ! Étudiez les sciences et vous en ressortirez plus fortes et plus riches.</p> 



<h3>Aliki Van Heek</h3> 

</p><strong>Chef d'unité, Analyse Énergie-Économie-Environnement</strong></p>

<p>J'ai fait des études de physique, mais je n'ai pas toujours été douée. Au collège, j'avais de mauvaises notes, mais quand j'ai eu la possibilité en troisième de choisir un thème pour un devoir scientifique, j'ai opté pour l'énergie d'origine nucléaire. En faisant mes recherches, je me suis tellement passionnée pour le sujet que j'ai décidé d'étudier la physique appliquée dans une université technique. </p>

<p>La persévérance est une qualité indispensable. Faites valoir votre esprit d'initiative et votre créativité : j'ai décroché un stage intéressant au Canada, en envoyant un simple courrier dans lequel je commentais les supports de communication nucléaire de l'entreprise.</p> 

<p><em>Photo : En appuyant la réalisation des ODD 7 et 13, l'AIEA aide les pays à planifier leur avenir énergétique.</em></p><h3>Fatma Sarsu</h3> 

<p><strong>Sélectionneuse végétale et phytogénéticienne</strong></p>

<p>J'ai grandi dans la ferme de mon père. Le regarder prendre soin de ses cultures avec autant d'amour m'a donné envie de me lancer dans l'agriculture. Il m'a alors semblé qu'étudier la culture sélective et la sélection par mutation était le moyen le plus rapide d'apprendre à améliorer la productivité des cultures.</p>

<p>Le fait de pouvoir travailler sur la sélection végétale et la phytogénétique à l'AIEA a élargi la portée de mon travail à un territoire agricole bien plus vaste : l'amélioration de la productivité des cultures dans le monde entier. Savoir qu'en tant que spécialiste des sciences agronomiques, j'œuvre pour le bien de l'humanité est pour moi une grande source de satisfaction au quotidien.</p> 

<p><em>Photo : Plants de bananier obtenus par irradiation de matériel végétal ; les opérations de sélection et d'amélioration aideront à produire des bananes résistantes aux maladies. </em></p><h3>Laura Mcmanniman</h3> 

<p><strong>Spécialiste de la gestion du combustible usé</strong></p>

<p>À l'école, j'adorais les sciences ; je me passionnais pour tout ce qui faisait tourner le monde autour de moi. Je ne savais pas vers quel métier m'orienter, alors j'ai choisi la chimie. J'aimais cette matière et elle offrait un large éventail de débouchés professionnels.</p>
<p>Les filières scientifiques ouvrent beaucoup de portes et donnent accès à de nombreux choix de carrière. Les programmes de formation avec stages en entreprise sont à privilégier, car ils permettent une immersion dans le monde réel du travail. C'est comme ça que je me suis rendu compte que je n'étais pas faite pour les sciences pharmaceutiques et que j'ai décidé de travailler dans l'industrie nucléaire.</p> 

<p><em>Photo : Répliques de boulets de graphite, qui contiennent des milliers de microparticules de combustible. Ils servent à alimenter les réacteurs à lit de boulets.</em></p><h3>Tatjana Jevremovic</h3> 

<p><strong>Chef d'équipe, Développement de la filière des réacteurs à eau</strong></p>

<p>Quand j'avais 11 ans, je suis rentrée dans une librairie et je suis tombée sur un livre intitulé Nuclear Engineering and Applications (Le génie nucléaire et ses applications). À dire vrai, vu mon jeune âge, je n'ai pas compris grand-chose. J'ai ramené ce livre à la maison et après l'avoir lu, j'ai décidé que c'était ça que je voulais faire dans la vie.</p>

<p>Du moment où j'ai commencé mes études en génie nucléaire jusqu'à aujourd'hui, je n'ai à aucun moment regretté ce choix. Ma carrière m'a emmenée en Europe, au Japon, aux États-Unis, jusqu'à l'AIEA aujourd'hui. Ayez l'ambition de faire ce que vous aimez, mais sachez que le métier d'ingénieur vous permettra d'acquérir une manière unique et concrète de réfléchir et de résoudre les problèmes.</p>

<p><em>Photo : Réplique d'un assemblage combustible d'un réacteur CANDU.</em></p>
<h3>Olga Vakula</h3> 

<p><strong>Administratrice auxiliaire chargée de l'information nucléaire</strong></p>

<p>J'ai choisi les sciences parce que j'ai grandi au milieu de scientifiques. La plupart de mes proches et des amis de la famille sont chimistes ou mathématiciens de métier. Dès l'enfance, j'ai toujours pu compter sur le soutien de mes parents, qui m'ont encouragée à m'intéresser sérieusement à la chimie.</p>

<p>Faites le bon choix ! La science, la technologie et l'ingénierie sont les clés de notre avenir. N'ayez pas peur des formules et des règles. Gardez à l'esprit que vous pourrez toujours trouver un moyen de mettre à profit votre créativité, votre imagination et vos autres talents, quelle que soit la discipline scientifique choisie.</p>

<p><em>Photo : Modèle de réacteur VVER-1000.</em></p><h3>Loreta Stankeviciute</h3> 

<p><strong>Analyste des systèmes énergétiques</strong></p>

<p>Ce qui m'a motivée à entreprendre des études de génie de l'environnement, c'est l'envie de trouver des solutions aux problèmes environnementaux, qui sont souvent causés par la production d'énergie. Le souci d'appliquer une démarche pluridisciplinaire, indispensable à l'analyse de ces problèmes complexes, m'a amenée à compléter ma formation avec un doctorat en économie.</p>

<p>Les changements climatiques et les autres questions d'ordre environnemental resteront au centre des préoccupations pendant toute la durée du XXIe siècle. Scientifiques, ingénieurs et économistes doivent aujourd'hui travailler ensemble et créer des solutions innovantes. Prenez le temps de réfléchir au rôle qui vous conviendrait le mieux, car on aura besoin de vous !</p> 

<p><em>Photo : La science nucléaire peut jouer un rôle important dans l'observation des changements climatiques, leur atténuation et l'adaptation à ceux-ci.</em></p><h3>Kim Baines</h3>

<p><strong>Spécialiste de la remédiation de l'environnement</strong></p>

 <p>Vers l'âge de 16 ans, j'ai eu un formidable professeur de chimie, qui rendait les sciences vraiment intéressantes et ludiques. Au cours d'une sortie scolaire, nous avons visité le laboratoire Cavendish à Cambridge pour découvrir ce qu'était la physique des particules. Nous nous sommes également rendus à l'accélérateur de particules du CERN à Genève. Comme il était hors service, nous avons pu pénétrer dans le tunnel et observer de près le détecteur OPAL. Je me souviens très bien de cette visite, j'en ai même gardé le T-shirt souvenir.</p>

<p>Allez rencontrer des professionnels passionnés par leur métier. Ils seront pour vous une source d'inspiration et de motivation. Cultivez votre réseau et vos relations. Les rapports humains sont une ressource inestimable : les gens que vous rencontrez vous aideront à atteindre vos objectifs et à évoluer sur le plan humain.</p> 

<p><em>Photo : Un modèle de cuve de réacteur AP-1000.</em></p>
<h3>Ilse Berdellans Escobar</h3> 

<p><strong>Analyste des systèmes énergétiques</strong></p>

<p>Pour moi, l'ingénierie est l'une des filières professionnelles les plus intéressantes et gratifiantes. C'est une discipline difficile, mais elle permet de trouver des solutions à des problèmes divers. J'ai choisi de me consacrer à la planification énergétique.</p>
<p>Dans un secteur énergétique appelé à connaître encore de grandes mutations, la science et la technologie contribueront de manière cruciale à répondre à la demande croissante d'électricité. Notre société a besoin d'une nouvelle génération de jeunes professionnels bien décidés à trouver une solution pour satisfaire les besoins énergétiques mondiaux.</p>   

<p><em>Photo : Pour atteindre les 17 ODD, il est essentiel de garantir l’accès à une énergie fiable et durable. L'AIEA aide les États Membres à définir leurs stratégies énergétiques, qu'elles intègrent ou non l'électronucléaire. </em></p>
<h3>Galina Fesenko</h3> 

<p><strong>Ingénieure nucléaire, Planification à long terme</strong></p>

<p> Je me suis intéressée à la physique nucléaire car j'étais captivée par la beauté et la logique inhérentes aux microphénomènes et par la perspective d'en utiliser leurs applications au quotidien. La découverte scientifique et la chance de pouvoir partager de nouveaux résultats avec des collègues sont les deux facteurs qui me font avancer chaque jour. Je pense que le maître mot, c'est la motivation, surtout pour les jeunes. </p>

<p>À l'Institut d'énergie d'origine nucléaire d'Obninsk, les méthodes et les outils de modélisation des systèmes d’énergie nucléaire étaient mon principal domaine de recherche. Aujourd'hui, à l'AIEA, je travaille sur des projets de collaboration faisant appel à la simulation dynamique des systèmes d’énergie nucléaire nationaux, régionaux et mondiaux.</p>

<p><em>Photo : Circuit d'aspersion dans l'enceinte du modèle de réacteur VVER-1000.</em></p><h3>Marija Sejmenova-Gichevska</h3>  
<p><strong>Correspondante chargée de l'information nucléaire</strong></p>
 
<p>À l'école, j'étais passionnée par les mathématiques et les sciences et ça n'a surpris personne quand j'ai voulu faire des études supérieures en ingénierie. J'ai choisi le génie mécanique dans l'idée que c'était une filière d'ingénierie à la fois globale et pluridisciplinaire, où les possibilités d'évolution professionnelle étaient diversifiées. J'avais raison !</p> 

<p>Je n'ai jamais regretté mon choix. Je suis fermement convaincue que l'éducation est le principal moteur de l'épanouissement personnel, et la formation continue doit s'inscrire dans une démarche personnelle à long terme.</p> 

<p><em>Photo : Le Système international d'information nucléaire (INIS) de l'Agence comporte plus de 4,1 millions de notices bibliographiques.</em></p>
<h3>Frances Marshall</h3> 

<p><strong>Ingénieure nucléaire</strong></p>

<p>Les mathématiques et les sciences m'ont toujours intéressée, mais j'aimais surtout résoudre des problèmes en sciences appliquées. J'ai choisi le génie nucléaire car j'étais intriguée par la physique de la fission et les possibilités qu'elle offre d'alimenter le monde en énergie.</p> 

<p>Dès le début, j'ai dû me confronter à la notion biaisée que certaines choses « ne sont pas pour les filles ». Ne vous laissez pas décourager par ce que les autres vous pensent capables de faire ; faites la preuve de vos capacités. Il est bon d'avoir un projet en tête, mais gardez toujours l'esprit ouvert à d'autres possibilités. Vivez votre vie et si vous avez le sentiment que les choses ne vous conviennent plus, allez vers le changement.</p>

<p><em>Photo : Réplique du graphite utilisé dans le premier réacteur nucléaire au monde, le Chicago Pile-1.</em></p><h3>Sehila Gonzalez de Vicente</h3> 

<p><strong>Physicienne spécialiste de la fusion nucléaire</strong></p>

<p>J'ai toujours voulu comprendre comment fonctionne la nature : comment la lumière est émise, ce que sont les atomes, ce qui constitue la matière. La compréhension de ces phénomènes est la clé de l'innovation.</p>

<p>Soyez curieuses et laissez-vous guider par votre curiosité. La science et la technologie vous ouvriront les portes d'un monde plein de défis, où votre contribution peut avoir une incidence directe sur la vie de millions de personnes. Il peut s'agir de rendre possible la création de nouvelles sources d'énergie, de comprendre les biomécanismes à l'œuvre dans la lutte contre le cancer, ou encore d'inventer de nouveaux outils au service de notre quotidien.</p>  


<p><em>Photo : Pour appuyer la réalisation de l'ODD 17, l'AIEA coopère étroitement avec l'ITER afin de stimuler la recherche sur l'énergie de fusion. </em></p>


<h3>Adrienne Hanly</h3>
<p><strong>Spécialiste des ressources d'uranium</strong></p>
<p>Je travaillais dans un restaurant quand j'ai décidé de suivre des cours du soir en sciences de la Terre. J'ai trouvé le cours si intéressant que j'ai demandé à ma professeure quelles étaient les démarches à entreprendre pour obtenir une licence en sciences. Elle m'a motivée à sauter le pas et à m'inscrire à plein temps à l'université pour décrocher mon diplôme en géosciences.</p> 
<p>Essayez-vous à plusieurs matières scientifiques ; choisissez des cours d'initiation où vous ne vous sentirez pas dépassées ou découragées. Vous pourrez ainsi vous diriger vers les matières qui vous intéressent le plus. Allez voir des professionnels pour leur demander des conseils et trouvez des mentors inspirants qui vous orienteront dans vos études et votre carrière.<p>

<p><em>Photo : L'améthyste est une variété de quartz qui doit sa couleur violette aux rayonnements naturels. </em></p>
<h3>Hadia Mahmoud</h3> 

<p><strong>Bibliothécaire à la Bibliothèque de l'AIEA</strong></p>

<p>J'ai opté pour des études en génie nucléaire, aussi difficiles que gratifiantes. Quelques jours après l'accident de Fukushima Daiichi, mon expérience de bibliothécaire couplée à mon bagage en génie nucléaire s'est révélée utile au Centre des incidents et des urgences de l'AIEA. Des milliers de bulletins d'information nous parvenaient de sources du monde entier et il fallait les cataloguer et les classer correctement. Je m'y suis consacrée 24 heures sur 24, sept jours sur sept, mais j'en ai tiré une grande satisfaction.</p> 

<p>Avancez vers votre rêve avec persévérance, car plus grand est l'obstacle, plus grande est la gloire de le surmonter.</p>

<p><em>Photo : La Bibliothèque de l'AIEA détient plus de 1,3 million de documents, de rapports techniques, de revues et de livres.</em></p>
<h3>Lee Kheng Heng</h3> 

<p><strong>Chef de Section, Gestion des sols et de l’eau et nutrition végétale</strong></p>

<p>J'ai toujours été attirée par les chiffres et je préférais les mathématiques et la physique aux matières qui demandent un gros effort de mémorisation. J'étais une étudiante passionnée d'agriculture et de micrométéorologie. Aujourd'hui, à l'AIEA, j'applique les nouvelles technologies et techniques de modélisation pour améliorer la sécurité alimentaire et la durabilité environnementale.</p>

<p>La science et la technologie nous permettent de parvenir à une compréhension fine des processus naturels qui façonnent le monde dans lequel nous vivons. Soyez persévérantes et résistez à la tentation de baisser les bras. Vous verrez qu'étudier les sciences en vaut vraiment la peine.</p>
 
<p><em>Photo : Humidimètre à neutrons de rayons cosmiques, outil capable de mesurer l'humidité des sols sur une surface de 20 hectares.</em></p>
<h3>Erika Kancsar</h3>  

<p><strong>Administratrice auxiliaire chargée de l'information nucléaire</strong></p>

<p>J'ai toujours su avec certitude que je ferais des études scientifiques. Quand j'étais enfant, je voulais être médecin, mais quand j'ai commencé la physique à l'école, j'ai su que cette discipline était faite pour moi. Je pense avoir eu de la chance d'avoir des parents et des enseignants qui m'ont motivée et encouragée à choisir la physique.<p>
<p>De nombreux emplois sont à pourvoir dans les professions scientifiques, en demande de femmes qualifiées. Je pense que nous pourrons parvenir un jour à l'égalité des sexes.</p>

<p><em>Photo : Le rapport d'ensemble sur la technologie nucléaire, publié chaque année, fait état de la situation et des tendances mondiales dans les secteurs de la science et de la technologie nucléaires.</em></p>


<h3>Giorgia Loreti</h3> 

<p><strong>Administratrice responsable de la formation en physique médicale</strong></p>

<p>J'ai découvert ce qu'était la physique médicale à l'occasion d'un séminaire universitaire. Je n'en avais jamais entendu parler, mais j'ai tout de suite su que cette discipline, qui met les principes de la physique au service du diagnostic et du traitement, était le bon choix de carrière pour moi. J'allais pouvoir contribuer au fonctionnement quotidien d'un hôpital et servir des centaines de personnes.</p>
<p>J'encourage les jeunes à s'informer sur la physique médicale et à s'interroger sur sa place dans leurs futurs choix de carrière. C'est une discipline multiforme, qui s'étend notamment à la recherche, à la gestion de la qualité et à l'enseignement. Surtout, c'est un métier en pleine évolution qui offre à chacun la chance de contribuer à la qualité des soins de santé.</p>

<p><em>Photo : Chambre Roos, qui sert à mesurer les doses reçues à partir de faisceaux d'électrons en radiothérapie.</em></p>

Alors que les taux de scolarisation des filles et des femmes progressent tant dans l'enseignement secondaire qu'au niveau supérieur, les femmes demeurent sous-représentées dans les filières dites « STIM », à savoir les sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques.

Or, nous savons que la présence de modèles féminins dans ces domaines contribue à combattre les stéréotypes et les préjugés inconscients façonnant l'image figée que l'on se fait du scientifique nucléaire. À l'occasion de la Journée internationale de la femme, certaines de nos collègues de l'AIEA issues des filières STIM se sont confiées sur leur parcours, dans l'espoir d'inciter de jeunes femmes à se diriger vers les métiers des STIM.

Last update: 14/05/2018

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