Paléoclimat

Les empreintes isotopiques des précipitations peuvent être figées dans des « archives historiques » stables telles que les glaciers et la glace polaire, les sédiments présents dans les océans et les lacs, les cernes des arbres et les eaux souterraines anciennes. On peut utiliser ces archives paléoclimatiques pour reconstituer les conditions climatiques passées et retracer les changements environnementaux survenus au fil des siècles et des millénaires.

Pour dater les archives paléoclimatiques, on peut utiliser plusieurs isotopes radioactifs. Pour reconstituer les températures et les conditions environnementales passées, par contre, les principaux outils sont les isotopes stables de l’oxygène et de l’hydrogène. Les chercheurs spécialistes du climat et les experts en modélisation utilisent les isotopes de l’eau depuis des décennies pour mieux comprendre les schémas de la circulation atmosphérique, les processus météorologiques contemporains et les conditions climatiques passées à différentes échelles spatiales et temporelles. Le Réseau mondial de mesure des isotopes dans les précipitations, base de données d’informations isotopiques gérée par l’AIEA et l’Organisation météorologique mondiale depuis 1961, est une ressource essentielle pour la paléoclimatologie.

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