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Comment en êtes-vous venue à vous intéresser à l’énergie nucléaire ? En 2015, un scientifique que je suis sur les médias sociaux a publié un tweet sur les réacteurs au thorium à sels fondus. J’ai fait quelques recherches, mais je n’ai pas trouvé d’informa

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Des membres de l’équipe OSART réalisant le 200e examen OSART à Almaraz (Espagne) en 2018. (Photo : M. Klingenboeck/AIEA)

L’AIEA célèbre le 40e anniversaire de l’Équipe d’examen de la sûreté d’exploitation (OSART), l’un des plus importants services d’examen de la sûreté par des pairs proposés par l’AIEA à ses États Membres. Le programme OSART vise à aider les pays à renforcer la sûreté de leurs centrales nucléaires durant les phases de mise en service et d’exploitation en comparant leurs pratiques aux normes de sûreté de l’AIEA. Depuis la première mission, menée à la centrale nucléaire de Kori (République de Corée) en août 1983, l’AIEA a effectué 218 missions OSART dans 37 pays, auxquels elle a fourni des évaluations objectives et indépendantes de la performance en matière de sûreté d’exploitation.

« Grâce à ces missions, des milliers d’experts ont contribué à l’amélioration constante de la sûreté des centrales nucléaires du monde entier », déclare Rafael Mariano Grossi, Directeur général de l’AIEA.

Les missions OSART visent à aider les exploitants nucléaires à renforcer la sûreté d’exploitation de leurs centrales en indiquant les domaines qui devraient être améliorés et en recommandant des moyens d’y parvenir.

Lors d’une mission OSART, des experts des États Membres et de l’AIEA évaluent la performance en matière de sûreté de l’installation nucléaire à l’aune des normes de sûreté de l’AIEA, les normes internationalement reconnues de sûreté nucléaire, et formulent des recommandations et des suggestions spécifiques pour améliorer la sûreté. Au cours de la mission, l’application de ces normes est évaluée dans de nombreux domaines comme la direction de la centrale, la formation et les qualifications du personnel, l’exploitation et la culture de sûreté.

Les missions OSART aux centrales nucléaires en exploitation peuvent se dérouler à tout moment après le début de l’exploitation commerciale de ces dernières. La visite de suivi a généralement lieu environ 18 mois après la mission principale. Les missions pré‑OSART ont lieu pendant la phase de mise en service d’une centrale nucléaire, en général quelques mois avant le chargement du premier lot de combustible nucléaire dans le réacteur nucléaire. En complément de ces missions, des missions OSART entrepreneuriales sont également effectuées afin d’examiner les fonctions centralisées de différents aspects liés à la sûreté d’exploitation du parc nucléaire, telles que la gestion de l’entreprise, le contrôle de la performance en matière de sûreté et la supervision, les achats ou les ressources humaines.

Le programme OSART aujourd’hui

D’après les résultats d’une récente analyse, les exploitants d’installations nucléaires donnent rapidement suite aux conclusions des missions OSART et plus de 95 % des problèmes relevés sont résolus ou des progrès satisfaisants ont été accomplis au moment des missions de suivi.

Ces dernières années, le programme a mis davantage l’accent sur des domaines tels que la gestion des accidents et les interactions entre les personnes, la technologie et les organismes.

Le programme accorde également beaucoup d’importance à la culture de sûreté, à savoir la manière dont un organisme fixe les priorités en matière de sûreté et la valeur qu’il lui accorde. Le programme OSART s’efforce d’instiller une culture de sûreté qui encourage les organisations hôtes à identifier et à résoudre elles-mêmes les problèmes de sûreté à un stade précoce.

Promouvoir le partage d’informations, la transparence et la confiance

À ce jour, les missions OSART ont permis d’identifier 1 350 bonnes pratiques, qui peuvent également être consultées par le public sur le site web de l’AIEA. Les organismes exploitants se réfèrent fréquemment à ces bonnes pratiques et mettent en œuvre celles qui sont pertinentes.

Pour garantir la transparence, les lignes directrices OSART sont mises à la disposition du public, tout comme les normes de sûreté de l’AIEA sur lesquelles le service s’appuie.

« Les missions d’examen par des pairs de l’AIEA sont aujourd’hui plus importantes que jamais, car elles jettent les bases de l’essor nécessaire de l’énergie nucléaire à la réalisation des objectifs climatiques mondiaux », déclare le Directeur général Grossi.

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